
RÉFLEXION À L'UNESCO CE VENDREDI
L'Afrique se verra t'elle restituer les nombreuse œuvres d'arts appartenant à son histoire mais aujourd'hui éparpillées à travers l'Europe ? Ce vendredi même pour répondre à cette problématique de nombreux experts du monde de la cultures et des dirigeants se penchent sur la question au siège de l'UNESCO à Paris . Le président béninois Patrice Talon très engagé dans ce dossier , fait partie des différents invités à ces pourparlers . Parmi les hôtes figures également les ministres béninois, sénégalais et gabonais de la cultures ainsi que des directeurs de musées africains. Le chef de l’Etat français Emmanuel Macron pour rappel , avait fait en novembre dernier fait la promesse de favoriser les restitutions temporaires et définitives de biens africains. Et une mission avait même été créé pour la circonstance. Constituée d' historiens de l’art , d’écrivains et universitaires, elle avait pour but d'étudier la question. C’est à l’occasion de la visite du président béninois, Patrice Talon, le 6 mars à Paris, que l'initiative avait été prise.
Le Bénin est le seul pays africain à avoir formulé officiellement une demande de restitution à la France, en août 2016, concernant des objet d'arts appartenant aux rois du Dahomey pillés durant l'époque coloniale . Cependant la restitution des œuvres ne concerne pas les restes humains, tels que les crânes. Elle se limite aux pièces d’origine africaine, et doit rassembler tous les pays européens.car le patrimoine culturel africain est éparpillé hors de ses frontières, notamment en Grande-Bretagne et en Allemagne.
Depuis 2007, l’Ethiopie également ne cesse de réclamer officiellement la restitution de ses trésors qui lui ont été ravi lors de l’expédition britannique de 1868 dans la localité de Magdala, où s‘était réfugié l’Empereur éthiopien Theodoros II. Londres avait d'ailleurs affirmé avoir trouvé un compromis pour restituer les précieux trésors à l’Ethiopie, mais sous la forme d’un prêt à long terme qui est un système international des musées fondé sur la circulation d’œuvres et d’objets. Malgré la bonne volonté du président français de régler ce litige les détracteurs du projet, craignent notamment de voir les musées français se vider de leurs œuvres, et dénoncent les mauvaises conditions dans lesquelles ces objets d'arts une fois restitués peuvent être conservés dans les musées africains.